Sentiers et randonnées
Circuit de la vallée du Gesvres
Balisage bleu : 2 heures environ
Une magnifique balade de 9 km entre vallée boisée et villages à retrouver sur le site Erdre Canal Forêt.
Prenez le temps de flâner et de découvrir le patrimoine rural qui raconte discrètement le passé et la vie des habitants. Ici et là se cachent un four à pain, une fontaine, des soues à cochon, un lavoir…
C'est le Treillières d'autrefois et c'est votre lieu de vie aujourd'hui !
Le parcours :
► L’ancienne gare : Cette gare, aujourd’hui reconvertie en logements, se situait sur une ancienne voie ferrée, mise en service en 1901, pour les trains circulant entre Nantes et Rennes. Elle sera désaffectée à partir de 1954. Durant la seconde Guerre mondiale, la gare hébergea deux jeunes résistants, enfants du chef de gare, Gisèle et Joseph Fraud, arrêtés et déportés.
► Le Village de la Ménardais : Juché sur les derniers contreforts du Sillon de Bretagne, ce village est riche de plusieurs maisons aux murs de granit dont les pierres étaient extraites des carrières proches. Situé sur l’axe routier Rennes-Nantes, la Ménardais est longtemps resté un village singulier, osant même être plus peuplé que le bourg dans les années 1930 avec la présence de nombreux artisans et commerçants. Dans la campagne environnante de la Ménardais, le paysage reste encore marqué par un véritable patchwork de petites parcelles de terre et de prairies entourées d’arbres et de haies.
► (À proximité) La Chapelle Notre-Dame-des-Dons : Les origines de cet édifice situé dans le village des Dons près de la Ménardais remontent entre les 11e et 12e siècles. Cette chapelle fut un lieu de pèlerinage célèbre en Bretagne et les visites princières s’y succédèrent. La duchesse Anne de Bretagne y vint au moins deux fois : en 1489 puis en 1498 alors qu’elle était devenue reine de France. Planté à côté de la chapelle, un if multiséculaire fait partie des arbres remarquables de Loire-Atlantique.
► Le château de Gesvres : Cette belle propriété avec porche, cour d’honneur, remises, chapelle et logis seigneurial fut pour l’essentiel construite au 17e siècle par César de Renouard, cousin de Nicolas Fouquet, surintendant du Roi de France. Les bâtiments accueillent aujourd’hui l’Institut thérapeutique éducatif et pédagogique de Gesvres-Moissons Nouvelles.
► Le château et le parc du Haut-Gesvres : Cette propriété qui date du 19e siècle fut la résidence d’armateurs nantais. En 1922, elle fut acquise par Étienne Sébert, maire de Treillières de 1934 à 1960, puis elle devint un institut pour jeunes filles jusqu’en 1976. Aujourd’hui, cette demeure appartient à la commune. Le parc, qui conserve de belles espèces d’arbres, est fréquenté par les amateurs de tyroliennes et d’escalades entre ciel et terre.
Téléchargez la description des sites à voir au fil du parcours
Cliquez sur les images ci-dessous pour obtenir le circuit détaillé.
Circuit des coteaux du Gesvres
Balisage jaune : 3 heures environ
Ce circuit de 12 kilomètres présente la particularité d'offrir aux marcheurs de beaux panoramas sur Treillières entre ancienne voie ferrée et chemins agricoles. Un circuit moins connu qui sillonne une campagne marquée par ses landes et son bocage.
Le parcours
► La voie ferrée Saint-Malo/Hendaye : Cette longue ligne droite est l’ancienne voie ferrée entre Nantes et Rennes. Durant les années 30, elle vit transiter les prestigieux trains express Côte d’Émeraude-Pyrénées de Saint-Malo à Hendaye par Treillières ! Elle a été reconvertie en chemin pédestre et on peut le suivre de la Chapelle-sur-Erdre à Blain, parfois peut-être entre les herbes hautes !
► Station météo : À hauteur de l’aire de services de la voie express Nantes-Rennes, vous apercevrez une coupole blanche sous laquelle se trouve un radar météorologique servant à détecter les précipitations (pluie, neige, grêle) sous les nuages dans un rayon de 200 kilomètres.
► Les moulins de Launay : À découvrir l’ancien moulin à eau dans la vallée et l’ancien moulin à vent sur le coteau. C’est par paire que la plupart des moulins de la vallée du Gesvres étaient exploités, utilisant deux sources d’énergie complémentaires. À proximité du moulin de Launay-Haut, arrêtez vous un instant pour admirer la croix en granit de Baud (56).
► Le Gesvres : Très présent sur les deux circuits pédestres proposés, le Gesvres prend sa source à Vigneux-de-Bretagne, traverse tranquillement la commune de Treillières pour rejoindre l’Erdre à la Jonelière, après un parcours de 24 kilomètres. Sa vallée possède une flore et une faune très riches. La truite fario s’y reproduit à l’état sauvage.
► Le chemin agricole à la Gréhandière : Cet agréable chemin très large contourne le village de la Gréhandière pour vous ramener vers le centre. Sur les hauteurs, vous bénéficierez d’une très belle vue sur le bourg puis amusez-vous à chercher à l’horizon un magnifique pin parasol...
► (À proximité) Le Village de Garambeau recèle plus d’une richesse à qui sait ouvrir les yeux et prendre le temps de flâner. Avec ses habitations dites en barre aux façades orientées au faune très riches. La truite fario s’y reproduit à l’état sauvage.
► (À proximité) Le bois des Hérauds ou le pas de la Vierge : La légende veut que cette trace d’érosion dans la roche granitique soit l’empreinte d’un pied de Gargamelle, mère du géant Gargantua... Christianisé, ce pas est devenu le pas de la Vierge.
Le parcours en vidéo :
Téléchargez la description des sites à voir au fil du parcours
Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder à son téléchargement
Circuit des villages anciens
Balisage jaune. Longueur : 10,7 km. Départ : parking des Closes du Verger, en face de l'impasse de la Pommeraie (49 route du Verger, 44119 Treillières)
Ce circuit recèle des richesses naturelles et historiques. Explorez les terroirs de ces villages : anciennes landes aujourd’hui cultivées, bocage au maillage serré et chemins verdoyants… Découvrez le moulin de Fort L’Evêque, les traces d’un ancien château féodal à la Houssaie et le site de la Louinière… Flânez dans les ruelles du village granitique de La Ménardais pour découvrir ses jolies maisons anciennes accompagnées de leurs dépendances.
Télécharger le plan du circuit
Descriptif du circuit des villages anciens par Jean Bourgeon, historien local
1 - Le Verger : Il y a encore 70 ans, il n’y avait ici qu’une maison isolée : la métairie du Verger dont les grands bâtiments sont encore visibles au bord du chemin. Métairies isolées et villages anciens dits «à gagnerie» composaient autrefois l’occupation humaine du territoire que parcourt ce circuit. Ces deux types d’habitat ont en commun d’être situés en rupture de pente entre le plateau (situé à gauche – altitude 60 à 70 m) et les versants descendant vers le Gesvres ou ses affluents. Ce sont ces versants aux sols légers, sur fonds sableux ou caillouteux, bien égouttés et faciles à travailler qui étaient autrefois cultivés par les métayers, en atelier familial, ou par les villageois de façon communautaire. Les plateaux aux sols froids, lourds, argileux, humides étaient laissés en landes. Jusqu'au 19e siècle ils restèrent des « communs » où chacun pouvait aller couper du bois, ramasser de la litière pour l’étable, faire paître ses vaches et moutons.
2 - Du Verger au moulin du Fort L’Evêque : Le circuit traverse les anciennes landes aujourd’hui cultivées. Quand les haies n’ont pas été arrachées elles dessinent un paysage très géométrique. Autrefois les landes étaient des espaces ouverts sans haies, murets ou barbelés. Quand on les partagea, dans les années 1830 – 1850, chacun entreprit de mettre ses parcelles en valeur et, pour protéger ses cultures des animaux errants autant que pour marquer sa propriété, il l’entoura de haies créant un paysage de bocage au maillage serré. Les haies situées sur les landes, à la différence de celles des versants n’ont pas pour mission de retenir le sol contre l’érosion pluviale ; ce sont des haies d’appropriation.
3 - Le moulin du Fort l’Évêque : Jusqu’à la Révolution Treillières dépendait de la seigneurie éminente de l’Évêque de Nantes. Les seigneurs locaux lui devaient l’hommage et certains droits féodaux en argent et en nature (comme la vache à l’Évêque due par le seigneur de la Houssaie). L’Évêque avait sur la paroisse un droit de justice (un tribunal) et le droit de moulin (à l’époque il était interdit aux paysans de moudre leurs grains ailleurs que dans les moulins seigneuriaux). Le moulin du Fort L’Évêque se souvient de ce passé féodal. Celui qu’on appelait aussi « moulin des poules » fonctionna jusqu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.
Crédit photo : © Françoise Piou.
4 - La Ménardais : Ce fut jusque dans les années 1970 le plus gros village de la commune, plus peuplé même que le bourg de Treillières. Autre particularité, les artisans y étaient plus nombreux que les paysans ce qui lui permettait une certaine autonomie. On y trouvait de nombreux tailleurs de pierre installés dans les carrières (une est encore visible sur la gauche en pénétrant dans le village) qui exploitaient le filon de granulite sur lequel est installé le village. On retrouve ce granit à gros grains dans les murs des maisons anciennes, des soues à cochons et de tout le petit patrimoine local.
Crédit photo : © Loig Bonnet.
Crédit photo : © Loig Bonnet.
Crédit photo : © Ollmedia Prod.
Crédit photo : © Ollmedia Prod.
5 - Le chemin du Doux, en quittant La Ménardais, vous fait traverser tout le terroir du village qui descend en pente douce vers la vallée du Gesvres. Les maisons occupent le bord du plateau pour ne pas gaspiller la bonne terre du versant. Cet espace était autrefois uniquement consacré aux cultures céréalières et à la vigne. Il était divisé en lots classés selon leur qualité (fertilité, ensoleillement...) et, par souci d’égalité, chacun possédait quelques sillons dans chaque lot. Cela obligeait chacun au respect des règles fixées par la communauté concernant aussi bien le type de culture que le calendrier agricole. C’était une « gagnerie ». Gaigner signifiait accomplir les mêmes tâches ensemble. Ce système communautaire se retrouvait dans l’usage du four commun ou de la fontaine.
6 - Après avoir longé la vallée du Gesvres zone humide à la faune et à la flore très riches autrefois réservée aux prairies de fauche le chemin remonte le versant à travers l’ourlet boisé dominant à droite le vallon encaissé du Verdet, un affluent du Gesvres. Les pentes accentuées du vallon ne permettant pas la culture ont toujours été réservées aux arbres autant pour retenir le sol que pour fournir le bois nécessaire aux constructions, au matériel agricole... sans oublier le châtaignier « l’arbre à pain ».
7 - La Houssaie : de l’ancien château féodal siège d’une petite seigneurie il ne reste que quelques vieux murs intégrés dans les constructions de l’une des plus anciennes et plus importantes métairies de Treillières autrefois. Appartenant à de riches propriétaires (noble ou bourgeois de Nantes) les terres des métairies, d’un seul tenant, étaient cultivées par une ou deux familles de métayers selon des baux de 7 ans. À la différence des terroirs des « gagneries », atomisés entre de multiples propriétaires et parfois abandonnés à la friche au 21e siècle, ceux des métairies, bien groupés autour des bâtiments d’exploitation, ont mieux résisté au temps.
8 - La Frosnière avec sa voisine La Bourguillère ont la particularité de ne pas se situer en rupture de pente plateau/versant, comme les autres villages de Treillières, mais en bas de versant, les terres plus hautes étant prises par les métairies de La Houssaie et de La Louinière. Cependant, pour ménager le peu de bonne terre qui leur restait, les villageois ont construit leurs habitations sur une zone inculte, une épaisse couche de graviers (5 m) que l’on aperçoit parfois sous l’herbe des talus. Bourguillère et Frosnière étaient des villages à « gagnerie »
9 - La Louinière possède deux manoirs, l’un (que l’on aperçoit sur la gauche) construit au milieu du 19e siècle par le vicomte Edouard Sioc’han de Kersabiec (1800 – 1851) qui trouvait que celui du 15e siècle (que l’on découvre plus loin toujours sur la gauche) n’était plus assez confortable. L’ancien manoir, doté d’une petite tour sur la façade opposée, fut le siège d’une seigneurie avant la Révolution. Au 19e et 20e siècle ses constructions hébergèrent la métairie attachée au nouveau manoir. Devant l’entrée de la cour de cette métairie on peut voir sur le côté droit de la route l’ancienne « boulangerie » de la Louinière où le métayer préparait et cuisait le pain pour le domaine. En quittant La Louinière un petit pont permet de franchir le ruisseau du Gablin. À gauche on aperçoit un chaos rocheux provoqué par l’érosion dans le filon de granulite déjà signalé à La Ménardais et qui court de Vigneux à La Chapelle-sur-Erdre. Les habitants désignaient ces rochers sous le nom de « Palets de Gargantua ».
Crédit photo : © Loig Bonnet.
Crédit photo : © Loig Bonnet.
10 - La Noë-Violain : dans ce village qui possède les mêmes caractéristiques que les précédents on a trouvé dans une étable, en 1822, environ 5 000 pièces de monnaie en bronze dans un vase de forme antique. Elles dataient du 3e siècle. Cette découverte est une preuve de plus de la présence de villas romaines sur le territoire de Treillières (ici, à la Ménardais - le Dominu, au bourg) traversé par plusieurs voies gallo-romaines.
11 - À travers d’anciennes landes, aujourd’hui mises en valeur, le circuit conduit à La Cathelinière autrefois petit village dont les habitants exploitaient les terres descendant vers le ruisseau du Douet. Comme autour de beaucoup de villages anciens de Treillières le blé et la vigne ont cédé la place aux pavillons qui y poussent en abondance.
Jean Bourgeon
Retrouvez les détails de ce circuit sur le site Erdre Canal Forêt : cliquez ici.
Les autres circuits d'Erdre et Gesvres
35 autres circuits sont à découvrir sur l'ensemble de la Communauté de Communes d'Erdre et Gesvres. Ils sont tous consultables sur le site http://www.erdrecanalforet.fr et téléchargeables librement sur le site : http://www.cceg.fr
► Office de Tourisme Erdre Canal Forêt
accueil de Nort-sur-Erdre
Quai Saint Georges
44390 Nort-sur-Erdre
Tel: 02 51 12 60 74
Fax : 02 40 72 17 03
accueil-nort@erdrecanalforet.fr
► Office de Tourisme Erdre Canal Forêt
accueil de Sucé-sur-Erdre
Quai de Cricklade
44240 Sucé-sur-Erdre
Tel./Fax : 02 40 77 70 66
accueil-suce@erdrecanalforet.fr